LILA

LILA / Amandine Ferrando / 12 min / 2013

   

Lila , petite fille aux talons rouges, une route, des rencontres, une dualité, un parallèle entre le rêve et la réalité. Un film poétique peuplé d’images qui lie rêve, transe, folie, couleurs.

La réalisation de ce film fait suite au travail sur les rêves, intitulé « LILA », il est le moyen pour moi d’aller plus loin dans la poésie et d’exploiter davantage l’espace situé entre l’imaginaire et la réalité.

Synopsis : Une nuit, une route, des talons rouges, une robe bleu-clair, une petite fille, Lila. Le son de ses talons résonne et rythme son chemin. Elle marche et des images la saisissent, elle ne les maîtrise pas, c’est en elle. Ces images mentales la suivent tout au long de son voyage ponctué de rencontres.

« LILA  » interroge sur la frontière entre le réel et le fictionnelle, l’inconscient et le conscient,  et le lien qu’il y’a entre l’image mentale, le rêve, la transe et la folie tout cela posant de ce fait la question du réel.

«Lila» invite à réfléchir, à rêver et à contempler. L’image mentale est au centre de mes préoccupations (souvenirs, flashs ,projections, imaginations, rêves, cauchemars) .Le spectateur est invité à se laisser porter par ce film, par le parcours de Lila.

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Par la suite, j’extrais certaines des images du film pour les transposer dans la réalité (la nôtre) en performance. Elles sont reproduites devant un public à la manière de mon précédent travail.

L’interprétation du regardeur fait oeuvre, de même lorsque que je transpose une image du film dans la réalité de la performance, l’image sorti de son contexte fictionnel est remise dans un contexte réel.La performance est activé soit par l’acteur du film soit par une autre personne, l’image prend une autre dimension dans le réel car même moi, je ne sais comment va se dérouler la performance, du moins pas dans sa totalité.

La personne qui active la performance à des indications qui se rapproche d’une partition, mais son interprétation reste libre, je lui laisse la liberté de composer en direct. Je ne définit pas forcement de fin. A la manière d’un tableau, la performance peut rester en place, le temps que le ré-activeur aura choisi ou ressenti. Le regardeur peut alors partir ou rester.Le regardeur/acteur peut agir, les réalités et les fictions se mélange.

C’est dans l’instant et le réel, que l’oeuvre se fait .

« l’art est ce qui rend la vie plus intéressante que l’art » (Robert Filliou).

 « le public est invité à participer, de sorte que la distinction artiste/public est abolie. (Cf le « Poïpoïdrome » (1963) en même temps que la distinction création/action. » Robert Filliou

La participation se fait pour moi dans l’interprétation/vison (Il n’y a pas de vérité absolue) que le regardeur/acteur aura et l’action qu’il choisit de créer ou pas, lors de la représentation de la performance.Le réel fait oeuvre, autant que la performance/ partition. La poésie est dans l’instant, la poésie est dans l’être. 

Amandine Ferrando

« Ce qui est essentiel n’est pas d’interpréter ou d’analyser ces images et fantasmes mais bien d’en faire l’expérience vivantes » C .G JUNG 

lou tonio nuit

« Qui n’a le souvenir d’agrandissements inouïs, de l’ordre d’une réalité toute mentale, et qui alors ne l’étonnaient guère, qui étaient donnés, livrés vraiment à la forêt de ses sens d’enfant ? »

 Antonin Artaud – L’ombilic des Limbes-

Scène du film transposé dans la réalité de la performance pour

« la rencontre internationale de la performance » à la Galerie« Les salaisons »

à Romainville en juin 2013

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Extrait du film

          Performance au salaison à Romainville

partition de la performance interpreté par Gaelle Ménard .